La société de transport VROUM qui emploie plus de 1500 salariés a fait une erreur dans le calcul du SMIC de ses chauffeurs en raison d’une mauvaise prise en compte des heures complémentaires, supplémentaires, d’équivalences, et des temps de pause et absences. Cette erreur a eu un impact sur le calcul des seuils (1.6/2.5/3.5) du SMIC. En ayant mal évalué le montant des réductions de cotisations et des cotisations complémentaires d’Assurance Maladie et d’Allocations Familiales, l’entreprise se retrouve avec un trop payé global de 130 000 €.

L’entreprise ALPHA qui emploie 550 salariés s’est trompée dans la déclaration de son nombre de jours de plafonds dans la structure DSN S21.G00.53. Les organismes de retraite lui demandent une régularisation du paiement de ses cotisations d’un montant de 30 000 €.

Un salarié a quitté l’entreprise HAPPY en 2019 et a bénéficié d’un rappel de salaire en 2020. En se trompant dans le rattachement de ce dernier et en basant le calcul de ses réductions et cotisations sur la dernière paie de 2020 et non de 2019, l’entreprise a profité, en 2019, d’un montant trop important de réductions de cotisations et n’a pas assez payé de cotisations d’Assurance Maladie et d’Allocations Familiales. Elle risque ainsi un redressement de 2 500 €.

L’entreprise SYNCA n’a pas alimenté les structures S21.G00.81 pour les bases et montants des cotisations complémentaires d’Allocations Familiales et d’Assurance Maladie, ce qui ne permet pas un rapprochement entre le déclaratif URSSAF et le détail par salarié. Elle est interpellée par l’URSSAF qui, faute d’une explication détaillée dans les 30 jours, pourrait la redresser d’un montant de 20 000 €.